jeudi 27 juin 2013

Pardonnez moi, lecteur, car j'ai pêché

"Pardonnez moi, lecteur, car j'ai pêché". Oui, c'est bien ainsi que je pourrais débuter ce post, car l'heure est grave.

J'ai beau de ne pas être une abonnée du bénitier, je crois bien que je vais devoir me confesser. Aller à confesse, comme on dit (enfin dans mon cas je ne l'avais jamais dit et je ne me suis jamais pliée à l'exercice non plus).
Moi pêcheresse (tiens la formulation me rappelle quelqu'un), je ne pourrais pas rester plus longtemps sans expier mes déviances. Moi pêcheresse (oh c'est classe), je ne pourrais pas attendre dimanche. Euh, parce que l'on ne se confesse que le dimanche, c'est bien ça ? Et il reçoit sur rendez-vous, Monsieur le Curé ? Doit-on prendre sa carte vitale ? Je ne sais pas moi....!
 
Tenez, le plus simple serait que ce soit vous, lecteur, qui me confessiez. Nous pourrions faire ça chez moi (ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'une proposition déguisée). Nous improviserions un confessionnal de fortune dans la cabine de douche, le rideau négligemment tiré, vous et moi de chaque côté. Les maintes jointes je vous chuchoterai mon pêché (oui parce quand on se confesse, on chuchote). Vous me notifierez un Pater Noster pour me laver de mes déviances. Comme je n'y entends rien à cette prière, je déclinerai mes quelques restes de latin Rosa, Rosa, Rosam, Rosae, Rosae, Rosa.
 
Trèves de balivernes, quelles atrocités vais-je vous révéler ?
Que je suis une mère indigne parce que j'ai revendu notre chauffe-biberon
 
 
et notre Babycook

  
 sur "Le Bon Coin"...euh, oui c'est vrai...
 
Mais ce sont de mes manquements vestimentaires dont je voulais honteusement vous parler. Oui, lecteur, j'ai médit. Après avoir férocement décrié le slim dans un de mes précédents posts, ICI et fustigé C&A pour son côté ringard et vieillot LA, figurez-vous que j'ai acheté un slim chez C&A. Vous en restez coi, hein ? Je vous l'avais dit que c'était grave. Je ne saurais expliqué mon geste. Sans doute ai-je été influencée par une puissance démoniaque, je ne vois que ça ?!
 
Que vous dire pour me disculper si ce n'est que je suis divine dans ce slim : fesses rebondies, cuissots gainés, jambes fuselées. Étrangement, il ne me sert même pas au niveau du minou. Car c'est vrai que généralement, les slims sont très ajustés à l'entrejambe. D'ailleurs, essayer un pantalon slim après une nana mycosée est un danger que l'on ne doit pas sous-estimer. Ils devraient fournir un protège-slip adhésif dans les cabines d'essayage. "Madame, vous avez combien d'articles, 2 ? Tenez votre jeton. Et combien de slims, 1 ? Tenez-votre protège-slip."
 
Désormais, je me fonds dans la masse, je me suis "slimisée". Je suis habillée comme toutes les nénettes entre 15 et 35 ans sauf que moi...ben, j'en ai 37 ans !
Amen.  

mercredi 12 juin 2013

Les poupées gonflables

Je me suis toujours demandé pourquoi les gens utilisaient des poupées gonflables. Pas vous ? Oui, je sais bien que c'est une compagne docile, toujours partante et jamais contrariante mais à part ça ?

 

Un peu d'histoire sur la poupée gonflable (à défaut de pouvoir vous proposer des travaux pratiques) :


A l'origine, ce sont les marins qui fabriquaient à l'aide de vieux vêtements et de chiffons des poupées féminines à usage sexuel, appelées "Dames de voyage" (c'est chic !).
Puis dans les années 40, Hitler aurait fait fabriquer des imitations en latex de l'archétype de la femme allemande (blonde aux yeux bleus) afin que les soldats allemands ne contractent pas de maladies en allant voir des prostituées (quel génie cet homme). Ces poupées étaient suffisamment compactes pour pouvoir rentrer dans les sacs à dos des soldats. Elles eurent néanmoins peu de succès, ceux-ci jugeant ridicules de les emmener, surtout en cas de capture (on les comprend).
 
Les premières poupées furent réalisées en vinyle. Elles étaient alors plutôt laides, seul l'élément représentant le vagin artificiel avait un intérêt.
Désormais, de nouvelles matières comme le latex et le silicone rendent les poupées plus vraies que natures. Les visages sont plutôt réussis, les yeux sont expressifs.
Poupee Gonflable Sweet Doll
Facile, l'achat en ligne sur Amazon, dans la catégorie hygiène et soin du corps...
Les poitrines en silicone peuvent être mordillées ou pincées (hum, tout un programme).
Dans une usine de fabrication, quel beau métier que celui de testeur de tétons !
Les dernières versions sont bluffantes de réalisme : langue, peau élastique, vernis à ongle (oui chaque détail compte pour affrioler Monsieur, sachez-le). Un tel modèle peut coûter jusqu'à 6 000 €, mais c'est bien connu quand on n'aime on ne compte pas.
 

Les avantages de la poupée gonflable (au cas où certains messieurs se tâteraient) :


  • Bien entendu la poupée gonflable dispense des petites attentions dont nous sommes très friandes, nous les femmes. J'entends par là les petits cadeaux, les compliments, les gestes de tendresse, les préliminaires...
  • Avec une poupée le Monsieur peut se permettre toutes les bizarreries sexuelles qu'il n'aurait jamais osées assumer devant sa bien-aimée; comme par exemple chevaucher la poupée, déguisé en cowboy en faisant tourner un lasso imaginaire tout en chantant "Tourner les serviettes" de Patrick Sébastien.
  • Une poupée gonflable ne comble pas seulement le manque sexuel mais aussi le manque affectif. Elle peut être une douce compagnie, une présence dans le lit.
    La poupée gonflable ne dit plus
    Et à rester la bouche ouverte ainsi toute la nuit, elle n'a pas, comme bobonne, l'haleine fétide au petit matin.
  • Certaines poupées peuvent gonfler selon l'envie du Monsieur. Pour des seins plus gros, les cuisses et les hanches doivent être massées (ouais, si seulement c'était aussi simple dans la réalité) et à l'inverse les gros bonnets doivent être triturés pour diminuer.
  • La poupée peut également servir à faire des farces. Quoi de plus jouissif que de faire peur à la voisine en déposant la poupée habillée devant sa porte ou encore d'asseoir la demoiselle sur le trône des toilettes pour surprendre les amis qui vont se soulager.
  • Une poupée gonflable peut faire office d'épouvantail c'est ce qu'un belge (oui, ils sont décidément très drôles) explique dans ce reportage : "De tout ce que j'ai accroché dans les arbres jusqu'à présent pour effaroucher les oiseaux et protéger mes fruits, les poupées gonflables s'avèrent le moyen le plus efficace. Devant leur ressemblance avec les humains, les oiseaux les craignent et n'osent pas s'en approcher. Pour accentuer encore la ressemblance avec le commun des mortels, je les habille et j'équipe certaines de petits gadgets qui s'illuminent, clignotent et tournent, ce qui a pour effet de faire bouger les poupées...Et, pour les oiseaux, de croire qu'elles sont en mouvement et donc en vie. Mais je craignais l'accoutumance des oiseaux à la présence de toujours les mêmes représentations humaines, placées toujours aux mêmes endroits et j'ai parlé de "ma trouvaille" à un cabinet professionnel afin de trouver une formule qui permette de prolonger l'effet d'effarouchement dans le temps. Ils m'ont conseillé de pulvériser les poupées avec un mélange de Tabasco. Son odeur nauséabonde et sa composition épicée et piquante agissent comme répulsif. Depuis plusieurs années, je ne constate plus aucune dégradation dans mes fruits et ils surabondent..." Voir le reportage en cliquant sur la photo puis sur VRT:
producteur fruits 3.png

Les inconvénients de la poupée gonflable (ben oui, il ne faut pas se leurrer) :


  • Malheureusement, la poupée ne permet pas d'improviser une scène hot sous une douche chaude et pour cause, celle-ci pourrait fondre de plaisir...au sens propre.
  • Ses joints et coutures sont souvent soumis à rude épreuve (non, je ne donnerai aucun détail), elle ne peut survivre aux griffures et fissures sans son kit de rustines anti-crevaison souvent livré avec la poupée.
  • Une fois la petite affaire faite, la poupée doit être astiquée (comprenez toilettée). Les orifices (quels qu'il soient) doivent être nettoyés avec un produit sextoy approprié ou de l'eau savonneuse.


En conclusion, si la poupée gonflable est...comment dire... plaisante, elle reste néanmoins fragile. Un manque d'entretien, des négligences voire des maltraitances à répétition pourraient rapidement l'amener à faire le trottoir, une bien triste fin !




 

vendredi 31 mai 2013

J'ai testé une séance de LPG

J'ai profité d'une offre découverte pour tester le LPG. Le LPG a beau rimer avec PSG ou dans le désordre GPL, ce n'est pas un truc de mecs (encore que). Le LPG (Cellu M6) est un célèbre appareil de lipomassage qui utilise la technique du palper-rouler pour :
  1. réactiver le stockage des graisses 
  2. effacer les surcharges
  3. raffermir les tissus
  4. lisser le grain de peau
Oui rien que ça.

Là, vous vous demandez certainement pourquoi j'ai décidé de tester cet appareil alors que j'ai un corps de déesse. Oh vous me gênez...
Et bien disons que l'on peut être mince, ferme, délicieuse, sexuellement désirable et avoir envie de se faire palper et rouler. Et puis, comme Laure Manaudou, je fais une pause avec la natation mais pas avec la Beauté avec un grand B. Enfin, dans mon cas, ce n'est pas que j'ai vraiment envie de faire une pause avec la natation mais plutôt que je n'ose pas laisser ma progéniture dans sa poussette au bord de la piscine pendant que je fais mes longueurs (oui, vous me confirmez que ça ne se fait pas).


un lieu aseptisé                      

Vous pénétrez dans un lieu...comment dire, un peu clinique. On est loin des instituts de massages classiques : pas de bougie, pas d'encens, pas de musique zen mais une décoration sommaire voire inhospitalière. Une énorme machine ressemblant étrangement à celle qu'utilise votre dentiste et une table de massage trônent au milieu de la pièce. Le ton est donné.

un interrogatoire poussé

À peine l'esthéticienne vous a-t-elle saluée qu'elle vous assaille de questions sur votre quotidien, votre hygiène de vie, vos antécédents médicaux...tant et si bien que vous en venez à vous demander s'il n'y a pas une erreur et si dans les dix prochaines minutes, vous n'allez pas finalement être anesthésiée, découpée et liposucée. Pas fière, vous risquez alors un "Euh le LPG c'est juste un massage hein...?"; "Oui, enfin je dois vous prévenir que la première séance est un peu douloureuse" "Ah !" Pour vous rassurer vous décidez de faire un peu d'humour "Ah ben je vais plutôt revenir pour la seconde séance alors hi hi hi" ...qui n'amuse vraisemblablement que vous. Il ne manquait plus que ça vous allez devoir passer la prochaine heure avec une ... avec qui d'ailleurs "Annette", wep, Annette c'est chouette !

une tenue singulière

Vient le moment où vous devez vous mettre à nue (physiquement cette fois-ci). Dame Annette vous tend un ridicule string et un collant blanc intégral, c'est-à-dire qui remonte jusqu'au cou (oui, c'est spécial et encore vous ne vous êtes pas vue dedans). "Voilà, je vous laisse vous préparer, je reviens dans 2 minutes". Bon sang, 2 minutes c'est peu ! Rien que d'y penser vous êtes en nage, faudrait pas qu'elle revienne et vous découvre dans votre simple appareil (curieux quand même cette expression) ou pire qu'elle vous retrouve en train de vous dépatouiller avec le collant, debout, jambes écartées et légèrement fléchies à essayer de donner un peu de mou.
Vite, vous dévêtir, vite coincer vos petites affaires dans un coin, vite enfiler ce string dont la distinction entre le recto et le verso est mince, vite revêtir avec habileté cet étrange collant. Finalement vous ne vous êtes pas si mal débrouillée, c'est bien simple, vous avez même le temps de vous "admirer" dans le miroir. Bon et bien Lara Croft ce n'est pas vous. Vous ne ressemblez pas non plus à la Josiane du site internet www.petasseenchasse.com (cherchez pas il n'existe pas !) qui portait une combinaison en vinyle. Non, vous, vous avez juste l'air d'une danseuse de ballet dont on aurait chouré le tutu. Toc toc. Vous vous jetez sur la table de massage et d'un ton faussement décontracté, lancez à la volée "oui oui c'est bon". 

une machine bruyante

Et c'est le moment pour Dame Annette de débuter les hostilités. Elle dégaine le bras de sa monstrueuse machine et l'applique sur votre fessier. S'en suit une énorme aspiration accompagnée d'un bruit effroyable de succion un peu comme quand votre papi mangeait sa soupe slurp, mais puissance 10. 

Là vous êtes franchement étonnée de découvrir que vous n'avez finalement ressenti aucune douleur. Et la séance va se poursuivre ainsi cuissots, jambonneaux...les meilleurs morceaux, côté pile et côté face. Dire que tout ceci est agréable serait mentir le bruit et l'environnement n'incitant pas à la détente. 

En définitive, je ne pourrais pas vous dire si cette machine est efficace puisque je ne l'ai testée qu'une seule fois et que je n'avais pas de réels besoins. Oui, ce post est très utile ! Néanmoins, celle-ci doit certainement faire le bonheur des adeptes de soins cosmétiques un peu high tech (que je ne suis pas). Un kiné, un tant soit peu Apollon, qui vous pétrit la couenne est à mon sens bien mieux. Mais bon...



jeudi 23 mai 2013

Ah si j'étais riche lai lai lai ♫♫♫

....lai lai ♫♫♫ 
Ben quoi, je peux chanter, vous avez vu le temps ! Cela fait des semaines que nous n'avons pas vu le soleil. Oui toi lecteur, qui tomberait par hasard sur ce post en...2017, sache que le printemps 2013 fut plus que pourri en France.

Mais revenons à notre chanson. J'ai désormais décidé de jouer régulièrement au loto. Et puis tenez, soyons fou, je vais également m'arrêter de travailler...mais non je plaisante. Mais pourquoi me direz-vous ? Parce que je suis un vrai boute-en-train et que...ah pourquoi je veux jouer au loto et arrêter de travailler ? Et bien disons qu'il semblerait qu'avoir un salaire en France soit honteusement discriminant envers les individus qui sont dans le besoin.
Quand je pense (oui, il m'arrive de penser, je ne vous ai pas dit réfléchir), donc quand je pense qu'il a été récemment envisagé un système de sécurité sociale en fonction des revenus. C'est-à-dire un système où, plus on gagne bien sa vie moins on est pris en charge. C'est-à-dire un système où, sachant que les cotisations sécurité sociale sont proportionnelles aux rémunérations, les plus gros contributeurs seraient moins remboursés que ceux qui contribuent moins voire pas du tout.

Et je ne parle pas de :
  • la baisse des allocations familiales (parce qu'un un foyer qui a 5 000 euros de revenus par mois c'est beaucoup trop),
  • la taxe à 75% pour ces saletés de riches (parce l'argent est sale),
  • l'affaire Cahuzac (qui a donné lieu à une compétition stupide des ministres où chacun essayait d'être plus pauvre que l'autre).

D'une manière générale nous n'aimons pas en France que certains aient une entreprise prospère ou gagnent bien leur vie.
Je me souviens d'un dessin amusant que j'avais vu et dont je n'arrive malheureusement pas à remettre la main dessus qui résumait assez bien la mentalité française. On voyait un homme d'affaires aux Etats-Unis qui passait à côté d'un SDF, une bulle au-dessus du SDF indiquait "un jour, je serais comme lui". Puis la même image mais en France avec cette fois-ci écrit "un jour il sera comme moi"

Partant du principe que l'on trouvera peut-être plus louable que je gagne de l'argent en jouant à des jeux de hasard qu'en travaillant dignement. J'ai décidé de jouer au loto.

J'aurais pu faire un Euro Millions,


c'est vrai que c'est tentant. Enfin, personnellement j'aurais choisi un vernis plus rouge pétasse mais bon la piscine est certainement très belle.
Mais comme c'est mal vu en France d'être "outrageusement riche", j'ai finalement opté pour le bon vieux loto français,


plus accès sur les boules (oui, on est d'accord, ça me ressemble plus).

Mais je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. Car enfin, une bibiche ne fait pas de politique.
Tenez, la prochaine fois je vous parlerai plutôt du grand dilemme qui m'anime en ce moment : vaut-il mieux porter une culotte ou un string ?



mercredi 15 mai 2013

J'ai testé le malaise vagal

J'ai testé le malaise vagal en long, en large et en travers (euh...rien de lubrique).


Le malaise vagal ou syncope neuro-cardio vasculaire (débrouillez-vous avec ça) est dû à une activité excessive du système nerveux parasympathique (non, aucun rapport avec le fait d'être trop sympathique). Il se traduit entre autres par un ralentissement du système cardiaque et une chute de la tension artérielle.

En fait, le malaise vagal c'est un truc tout bête qui fait que vous vous retrouvez, en quelques secondes, à l'insu de votre plein gré (comme disait le poète Richard Virenque) et sans combat préalable, K.O au sol. Lorsque vous rouvrez les yeux vous êtes généralement assaillis de questions par une assistance mi-voyeuse, mi-inquiète : "Ça vous arrive souvent ? ", "Vous avez mangé ce matin ? ", "Vous êtes enceinte ?"... qui s'improvise secouriste d'un jour : "Restez couchée", "Levez-lui les jambes", "Vous êtes un peu trop habillée là", "J'appelle les pompiers", "Tenez, buvez ça"...

Les malaises vagaux (et non vagals comme bancals, fatals, natals ...oui révisons ensemble le pluriel des adjectifs) peuvent survenir n'importe où (sinon, ce n'est pas drôle). Certains facteurs favorisent son apparition et comme je ne recule devant rien (enfin surtout comme je ne contrôle rien), je les ai testés pour vous.

L'émotion, oui parce que je suis une femme sensible

Dans mon lit, au réveil, je peine à ouvrir les yeux, du moins l'un deux. Je me sens bouffie. Je me lève, me dirige vers la salle de bain et croise mon reflet dans le miroir. "Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle aujourd'hui ?" (oui, une femme au réveil est toujours très puérile). Stupeur, je suis monstrueuse. La paupière de mon oeil droit est couleur aubergine, elle a doublé de volume. Il m'est impossible d'ouvrir complètement l'oeil. Ma lèvre supérieure a subi le même châtiment, elle est toute gonflée, déformée par un affreux rictus. Je suis devenue une bête de foire (oui rien que ça). Mon visage d'habitude si délicat, si gracieux, si angélique, si frais (ben quoi c'était il y a quelques années) est ravagé...par deux piqûres de moustique. C'en est trop pour moi, ce spectacle me porte à l'estomac, je suis prise de sueurs et m'effondre.

La douleur, oui, sensible

Je viens d'effectuer des longueurs à la piscine. Alors que je grimpe à l'échelle pour sortir de l'eau. Je suis prise d'une terrible crampe à la fesse gauche. Ne rigolez pas ça fait fichtrement mal. Je m'extirpe néanmoins de l'eau avec élégance (j'étais à la piscine de Neuilly sur Seine, tout de même) et tente de rejoindre les vestiaires de la manière la plus digne qu'il soit (c'est à dire sans boiter du cul). La douleur est si intense qu'une fois de plus mes tripes s'en trouvent chamboulées, viennent ensuite les bouffées de chaleur. Le malaise est proche. Une douche chaude devrait apaiser la douleur. Sous le jet, je malaxe, pétris, compresse mon muscle fessier (et quel muscle !) mais rien n'y fait. Mon horizon s'assombrit, je m'écroule sur le carrelage.

La fatigue, le stress, les petits fours, le champomy...que sais-je ?

Je suis en séminaire avec tout le gratin du boulot. Nous dînons en extérieur (euh..il ne s'agit pas d'un pique-nique mais d'un dîner dans un restaurant au coeur d'une végétation luxuriante, c'est plus clair comme cela). Alors que nous nous apprêtons à déguster le plat de résistance, je suis prise d'une violente envie d'aller à la selle. Je me lève donc et me dirige prestement vers les lieux d'aisances (notez comme tout cela est si joliment dit). Comme nous sommes en pleine nature, ces foutues commodités sont très éloignées. J'ai maintenant la nausée. Je me sens subitement très fatiguée. Je vais défaillir. Je décide de rebrousser chemin pour rejoindre ma chaise. Et c'est le trou noir.
Je me réveille tout le monde s'agite autour de moi. J'ai les jambes en l'air alors que je suis en jupe. Ma première pensée est "Bordel, mais quelle culotte ai-je mis ce matin?" puis "Ouf ça va, je me suis fait le maillot". Je suis encore très pâle m'explique-t-on, pas question de me lever, ni même de baisser mes jambes (le spectacle doit rester entier), les pompiers ne devraient pas tarder.

Des moments comme ça, ma foi, il y en a eu pas mal : dans le métro un jour de grève, chez le bijoutier (je ne retrouvais plus le trou de mes oreilles, enfin les trous qui avaient été percés aux lobes de mes oreilles)...et j'en passe.



vendredi 3 mai 2013

Bibiche Le Mag, non rien à voir avec moi...

Bibiche le Mag, et bien non rien à voir avec moi "Différent, divergent, dissipé" tel est son slogan et pourtant non, rien à voir avec moi... C'est un peu par hasard que j'ai appris son existence (oui bon ok, c'est vrai, c'est en tapant comme une dératée "bibiche" sur google, histoire de comprendre comment mon blog était référencé, que je suis tombée dessus).


C'est un magazine de société : 
  • bordelais (comme moi, enfin je suis libournaise d'origine mais c'est tout comme)
  • féminin (mais pas tel que nous le connaissons, souvenez-vous)
  • trimestriel (quatre par an oui, c'est bien ça !)
  • gratuit (mais 10 € si l'on s'abonne, hein ? oui ben je vous expliquerai un autre jour) 
  • tout nouveau (normal, avec mon blog vous êtes toujours au fait des dernières nouveautés !).
La couverture m'a vraiment donné envie. Quant au teaser, je l'ai trouvé très bon : drôle, délirant, déjanté, ultra punchy...bref, je devais me procurer ce Bibiche.


Je me suis tapée exactement 568 km (Paris/Bordeaux) pour le dénicher, enfin c'est surtout mon cher et tendre qui se les ai tapés entre 21h et 1h du matin. Moi et bien, je pionçais tranquillement à côté, parce que ...je le vaux bien, certes, mais aussi parce que je suis une copilote qui fait entièrement confiance à son pilote et ...c'est bien pratique.

Marine, une des cofondatrices de Bibiche Le Mag que j'avais contactée sur Twitter (oui j'ai également un compte Twitter maintenant, c'est fou) m'avait dit que je pouvais encore en récupérer un chez Mint Bazar, place Camille Jullian. Je m'attendais à tomber sur un misérable capharnaüm (un repaire à bordel quoi) tenu par une vieille rombière mais il n'en fut rien. Mint Bazar est une adorable boutique joliment colorée et décorée ; pas de bordel mais des vêtements, bijoux, sacs, papeterie, mobilier...bien rangés et bien présentés. L'accueil y est chaleureux, digne d'un bordelais. Un Bibiche trônait sur une table, je m'en suis emparée.

A trop être excitée, je suis souvent déçue (n'y voyait rien de scabreux !). Je ne vais pas encore vous rejouer Causette  mais hormis la couverture (rose crevette tel le crustacé et non le cervidé), l'article sur les boules de geisha (je m'étais déjà dit que je devrais les tester, mais oui je vous en parlerai sur ce blog, bande de vicelards...euh veinards), le magazine manque à mon sens d'un peu de féminité. Je m'attendais également à plus d'humour, de créativité et d'impertinence, dans l'esprit du teaser.

Il est certainement difficile de concilier tous ces ingrédients lorsque l'on parle d'écologie, de santé, de sport, de musique, de bons plans locaux (on sent d'ailleurs bien que le magazine est financé par des pubs locales en phase avec les articles, ben oui je sais c'est comme les tests de cosmétiques sur Elle).

La recette sur leur site internet ayant plutôt bien prise avec ces mêmes ingrédients, le magazine devrait à moyen terme également y parvenir. Car je n'oublie pas qu'il s'agit du tout premier numéro, il y a fort à parier que le caractère de Bibiche Mag s'affirmera au cours des prochaines parutions, un peu comme le bon vin bordelais.

En tout cas, je suis prête à nouveau à me farcir 568 km pour lire les prochains Bibiche enfin, reste à faire du charme à mon cher et tendre.


mardi 30 avril 2013

Le Prince (charmant ou pas)

Le prince (charmant ou pas), il n'existe pas, tout le monde le dit, le sait et pourtant tout le monde continue d'y croire. Notez que je dis "tout le monde" et non pas "les femmes", je colle à l'actualité, "mariage pour tous" oblige.

D'ailleurs, je me demande bien pourquoi, il suscite autant les convoitises. Franchement il vous excite avec sa culotte bouffante et son collant blanc. Il aurait, pour le coup, un petit côté...comment dire...ben gay.

                           


Il était une fois

Depuis notre enfance, nous sommes nourries aux princes et preux chevaliers. D'après les contes de fées, le prince est beau, fort et courageux. Il défend de belles valeurs telles que l'honnêteté et le respect. Il brave de nombreux obstacles pour protéger les déshérités. Il est toujours prêt à affronter les dangers pour secourir sa princesse, alors qu'il ne l'a jamais vue. Oui c'est un peu comme les sites de rencontres sur Internet. Mais lui, il ne sera de toute façon pas déçu car une princesse est en théorie jolie, douce, indulgente (et pour cause elle ne fera aucun commentaire désobligeant sur le fuseau blanc du valeureux), souriante, serviable...en plus elle sait manier le balai !
Le prince est également romantique et attentionné. Il a en plus une véritable aptitude au bonheur "puisqu'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", ce qui sous-entend une activité sexuelle épanouie.

Dans la réalité

Dans la vraie vie, les princes ne cumulent pas forcément le charme de Georges Clooney, la bonté de l'abbé Pierre, la capacité d'écoute d'un psy (ou d'un astrologue, c'est à peu près pareil) et la fortune de Bernard Arnault. D'ailleurs, ils n'habitent pas des châteaux avec des tasses qui parlent, des balais qui font le ménage tout seul (à défaut d'avoir Blanche Neige ou Cendrillon sous la main). Non, certains d'entre eux résident dans des bâtisses qui tombent en ruine et discutent de la manière la plus économique de se chauffer et du financement des travaux d'entretien de l'édifice.

En fait, il existe peu de princes et princesses qui vivent de jolis contes de fées. Oui même Albert, Stéphanie et Caroline sur leur rocher ne vivent pas au pays des merveilles mais dans une société où les abus sont dangereux pour la santé : abus de cigarette, d'alcool, de graisse, de sucre, de soleil, de biens sociaux, de confiance... Ben oui, toujours tout faire avec modération, voici le maître mot de notre monde pas toujours si merveilleux.

Oh ça y est vous reniflez, je vous ai foutu le bourdon. Et non, la vie n'est pas un conte de fées et à trop croire le contraire nous resterions d'éternels insatisfaits.





lundi 22 avril 2013

Mes tout-petits seins ont pris l'air

Vous avez adoré mes tout-petits seins, que dis-je, vous les avez dévorés, dégustés, savourés, léchés (pardon, je m'égare). Vous êtes des milliers à avoir lu ce post. Vous avez fait exploser mes statistiques blogger. Quel engouement ! Je me réjouis d'avoir attiré autant de lecteurs. Mais qui êtes-vous, je m'interroge ? Pourquoi d'ailleurs n'avez-vous pas comme Jessica laissé un commentaire ?

Sans doute de jeunes filles en fleur inquiètes de ne pas voir pigeonner leurs petits nénés, ont-elles trouvé un peu de réconfort dans ce billet. Les femmes aux gros lolos ont dû trouver cela rigolo. Quelques mamies à la recherche d'une médication pour lutter contre la pesanteur se sont peut-être incidemment retrouvées sur ce blog. Et, il est fort probable que de nombreux kikis en mal d'exercice aient vigoureusement parcouru ce post de jour comme de nuit.

Enfin, je suis bien contente que mes tout-petits seins aient suscités autant d'intérêt. Je leur ai dit d'ailleurs à Cali et Méro (oui, c'est comme ça que je les appelle parce que "c'est vraiment trop inzuste") qu'ils avaient eu beaucoup de succès et qu'ils ne devaient plus se cacher. Depuis, ils sont en jouasse, en permanence dressés, ils ne demandent qu'à être admirés.

Et ces derniers temps, qu’ouïs-je, qu'entends-je que les seins se porteraient mieux sans soutien-gorge ! Selon les résultats préliminaires d'une étrange étude française, ne pas porter de soutien-gorge permettrait de redresser les seins. Comme beaucoup, je suis un peu septique. Quel âge avaient les femmes qui ont été choisies pour cette étude ? Quelle était la taille de leurs seins ? Faisaient-elles du sport ? Avaient-elles déjà eu des enfants ? Si oui, ont-elles allaité ?...

Vous allez me dire que cette nouvelle ne me concerne de toute façon pas puisque mes soutifs ne me servent que de cache-misère, de garniture et en aucun cas de soutien. Imaginons néanmoins que nous fassions toutes sauter notre soutien-gorge. Tenez regardez, je joins le geste à la parole, hop-là, je libère Cali et Méro de leur Wonderbra ! Lancé de soutif, Olé ! Il y a fort à penser que les petits seins hauts et légers seraient alors plus appréciés que les lourds et gros bonnets. Oui, je prêche pour ma paroisse.


Remarquez, je ne suis pas certaine que les mentalités collectives seraient prêtes à voir les tétons se pointer sous les vêtements légers, dans la rue...
Et bien pour vous lecteurs, je vais tester. Je vais sortir faire des petites courses chez Monoprix ainsi. [Inutile de prévenir la DASS, je repasserai chez moi avant d'aller chercher mon fils à l'école].


A plus tard...


Vous avez eu peur hein ? Vous vous êtes dit, ça y'est elle nous refait le coup du body Episode 1 et Episode 2, on va devoir attendre une semaine pour lire la suite. Et bien non, voyez comme je suis bonne...euh bienveillante avec vous. Je vous livre dès à présent mes impressions.

Comment vous dire... je n'étais pas très fière. Certes nous sommes beaucoup plus à l'aise sans soutif, nous, les petites poitrines, mais avoir les seins en rut sous le tee-shirt comme en ça en pleine rue, ce n'était pas évident. Et quelle fut la réaction de la plèbe ? Et bien j'ai essuyé un klaxon de voiture, un "waouh !" de scooter et quelques sourires de messieurs, tantôt coquins, tantôt attendris. Le pire finalement fut les femmes. Certaines regardaient mon buste avec une grande insistance, histoire de bien me faire comprendre que j'avais oublié quelque chose et que c'était...regrettable. D'autres m'ont carrément lancé des œillades de réprobation voire de mépris.

Les hommes sembleraient donc plus préparés que les femmes à voir surgir des seins en liberté. À moins que les femmes de mon quartier soient de véritables hyènes....je ne vais quand même pas réitérer mon escapade dans un autre quartier ? !

mardi 16 avril 2013

La drague de rue

Une femme qui avoue ne pas aimer se faire draguer est une menteuse et une hypocrite de surcroît. Qui peut prétendre ne pas apprécier les compliments gratuits lancés à la volée au détour d'une rue, du style : "vous êtes charmante", "jolie robe", "beau sourire" ? C'est agréable de se faire courtiser, c'est gratifiant et flatteur. Et cela, d'autant plus, lorsque notre interlocuteur est charmant, bien élevé, propre et intelligent.


Seulement voilà, il nous arrive, malheureusement, plus souvent de subir des approches de drague d'une grande banalité parfois même agressives, initiées par des lourdauds, aux physiques ingrats, à l'hygiène parfois suspecte et manquant cruellement de consistance. La plupart du temps, ceux-ci ne sont en plus pas très regardants, que nous ayons le physique de Barbie ou de Fiona l'ogresse de Shrek n'a que peu d'importance à leurs yeux. Ils sont avant tout friands de sexe féminin quel qu'il soit.

L'autre jour, dans la rue, en revenant de la piscine, j'ai malheureusement du essuyer les sollicitations de l'un d'entre eux. Comme la plupart de ses congénères en milieu urbain, mon dragueur était assez limité et ne s'est pas encombré d'un quelconque hommage plaisant à mon encontre. Il n'a d'ailleurs prononcé aucune parole et a préféré siffler sa proie. Encore qu'il ne m'ait pas vraiment sifflée mais plutôt tenté de m'appéter avec des "tsst, tsst", à plus de 10 mètres dans mon dos. Oui, c'est pire !

J'avais mis une culotte de grand-mère. Vous savez celles de couleur chair et pas chères, qui remontent sur les hanches, pas échancrées pour un sou et que l'on a achetée pour cocooner mais pas copuler...toujours est-il que pour revenir de la piscine c'était bien suffisant. Sans doute est-ce les grosses coutures de la culotte sous le fin legging qui l'ont excité car ses bruits de bouche se sont montrés de plus en plus insistants.

J'aurais pu me retourner et me contenter de lui adresser un sourire poli mais néanmoins dénué de chaleur en guise de remerciement pour cette manifestation d'intérêt ô combien touchante. Mais sans doute galvanisée par ma petite séance de nage palmée, je lui ai balancé "Vous me prenez pour un caniche !" Notez que je n'ai pourtant pas encore fait ma permanente (cf mes cheveux blancs) mais étrangement, dans la précipitation, c'est la seule race de chien qui m'est venue à l'esprit. Je tiens d'ailleurs à m'en excuser auprès de la gent canine. J'ai également pris sur moi pour éviter le tutoiement mesquin et ne pas terminer ma phrase par c....ard. Il n'était pas question d'ouvrir les hostilités.

Un peu surpris par mon audace, mon racoleur m'a répondu "La dame, elle est pas contente". La dame ?! Oui, c'est un fait, je suis une dame mais l'entendre dire ainsi en pleine phase de "dragouille" j'avoue que c'était assez déroutant. A croire que j'ai le postérieur encore jeune et frais et la face beaucoup moins. Et c'est ainsi que sans plus de discours, le don Juan de mes fesses a finalement passé son chemin.

Il est dommage que, la plupart du temps, nous soyons abordées ainsi, en pleine rue, comme de simples bouts de viande. La drague de rue devient un acte d'indélicatesse sociale et c'est bien triste. Car enfin, un dragueur de rue romantique, subtil et drôle, c'est si réjouissant...!


mercredi 10 avril 2013

Don d'organes, sauve qui (tu) peux

Bon aujourd'hui, je vais vous parler du don d'orgasmes...euh d'organes. Oui, c'est beaucoup moins excitant. 

Si je meurs en bon état et qu'il y a moyen de récupérer les pièces détachées autant que celles-ci servent à quelqu'un. Cœur, poumons, reins, foie, pancréas, intestin grêle, cornée, os, je peux bien dépanner jusqu'à 8 personnes. Car ce corps (auquel je me suis finalement fait) si je ne peux plus l'utiliser, autant le donner.


Je n'ai pas la moindre conviction spirituelle. J'ai plutôt l'esprit cartésien. Et comme le petit Jésus je ne l'ai jamais vu...Ah il est mort ? Mais c'était quand ? Ah ben je n'étais pas née ! Et il a fait don de ses organes lui au moins ? Oh pardon, je blasphème...
Bon je reprends. Sans avoir vraiment eu de réelle réflexion philosophique sur ce sujet (et ne riez pas), je ne pense pas que ma carcasse soit le refuge de ma conscience (oh c'est beau). Je n'aurais donc aucun mal, à ce que des médecins charognards attentent à ma petite personne, après ma mort.

Bref, vous l'aurez compris, je suis favorable au don d'organes. D'abord parce que cela me semble louable quoique naturel et puis parce que les autres options me paraissent pour le coup totalement dérisoires. Quel est l'intérêt de me payer un cercueil avec l'argent des héritiers pour me faire ensuite bouffer par les vers. Quant à me faire cramer et confier la garde partagée de mes cendres à mes enfants, autant finir en engrais de jardin. Il reste encore une autre solution, donner mon corps à la science, et ma foi, sans doute ai-je un côté "cougar" pour ne pas l'occulter totalement et accepter volontiers de me faire charcuter par de jeunes étudiants en médecine.

J'ai donc ma petite carte de donneur d'organes dans mon portefeuille. Certes, cette carte n'est pas obligatoire mais elle témoigne au moins de ma volonté. En fait, depuis 1976, toute personne est considérée consentante d'office aux dons d'organes si elle n'a pas manifesté son opposition de son vivant en s'inscrivant sur le Registre national des Refus auprès de l'agence de biomédecine. C'est le sénateur Henri Cavaillet qui est à l'origine de cette loi, il est d'ailleurs décédé en février dernier à l'âge de 99 ans, autant dire qu'il n'a pas du pouvoir faire don de grand chose (Ah pardon, je blasphème encore).

Vous vous dites que la pénurie d'organes ne devrait pas exister puisqu'on pourrait en théorie prélever tout le monde. Bien vu. Mais en pratique, je pense que les médecins doivent respecter la douleur des familles et leur demander la permission. Et tout porte à croire, que beaucoup d'entre elles refusent les prélèvements.

C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai toujours ma carte sur moi. Il ne faudrait pas que, le jour J, on me laisse pourrir sur place faute d'avoir pu joindre mes proches pour leur demander ma volonté ou pire que ceux-ci refusent ce pour quoi je m'étais engagée. Vous allez me dire, tu t'en fous tu seras morte, oui mais, même morte, je ne veux pas être contrariée.

Alors loin de moi l'idée de faire du prosélytisme mais sachez qu'il vous est possible d'obtenir une carte de donneur sur internet mais vous pouvez aussi écrire un petit mot et le glisser dans votre portefeuille, du style "Si je trépasse, donnez mes organes à la populace". Ça devrait également faire l'affaire.



mercredi 3 avril 2013

Les magazines féminins

A ceux qui prétendent que la presse féminine est sexiste et offre une manière stéréotypée de voir la femme, je me ferais l'avocat du diable en répondant qu'il ne s'agit que de lectures légères, de feuilles de choux sans prétention intellectuelle qui permettent de s'aérer l'esprit. Les femmes qui lisent ces magazines n'ont d'ailleurs pas cette seule source de culture, enfin je pense. On peut être frivole et sérieuse à la fois.

Les sujets traités dans ces magazines sont effectivement très réducteurs mais je me dis qu'ils intéressent très certainement les femmes sinon elles ne les achèteraient pas (oui, c'est vrai, je suis assez perspicace).

Quels que soient les magazines (Bécasse, Cleopâtra, Dame Pinguine, Odette,...ben quoi, je ne vais pas vous les citer vous les connaissez tous), ils tournent tous autour de 5 grands leitmotivs :


1- Soyez belle et mince :

Si vous êtes grosse et moche c'est que vous y mettez vraiment de la mauvaise volonté ! C'est vrai quoi avec tous les conseils de beauté qui foisonnent dans la presse féminine, vous devriez toutes être divines (entendez par là conformes à ce que la femmes devrait esthétiquement être de nos jours). Pas de problème, me répondez-vous, vous êtes bien dans votre tête et votre peau, arrrgh... feuilletez alors quelques pages de magazines féminins, ils vont vous créer des complexes en moins de deux pour vous apporter ensuite des solutions généralement hors de prix.

                                          

2-Soyez chaude au lit (ou ailleurs):

Jouissez, je vous l'ordonne. La femme moderne doit être sexuellement hyper-performante et si possible débridée : relations extra-conjugales, échangismes...Etre une pro du Kamasutra est une compétence requise quel que soit l'âge et le statut amoureux de la dame. Dans les magazines, l'acte sexuel s'apparente à un rock acrobatique et votre cher et tendre ne vous remerciera jamais assez de ne pas mettre en pratique tout ce que vous lisez.


3-Apprenez à vous connaître :

Des tests bidons..euh des psycho-tests (parce que c'est connu les femmes s'intéressent à la "psycho"), vont vous permettre de savoir qui vous êtes vraiment. Cela tombe très bien parce que les femmes se posent toujours des milliards de questions existentielles, elles veulent toujours tout analyser, décrypter...En cochant, des ronds, des carrés, des triangles et même parfois des losanges, vous allez découvrir : "Quelle séductrice êtes-vous ?", "Quel âge avez-vous vraiment ?", "Quel animal social êtes-vous ?", "Quelle chieuse êtes-vous ?" et c'est palpitant.


4-Apprenez à lâcher-prise :

Le lâcher-prise est une notion...abstraite qui regroupe...beaucoup de choses. Le lâcher-prise, c'est intérioriser son énervement. Que les autres vous mentent, vous trompent, vous trahissent, vous critiquent, vous insultent....cela n'a pas d'importance, ce n'est pas grave. Si si, ben quoi, prenez sur vous ! Le lâcher-prise c'est aussi le sésame pour une vie équilibrée, pour éviter de péter les plombs. Et le lâcher-prise, ça s'apprend car il n'est pas donné à toutes les femmes d’ôter facilement son costume de superwoman pour mettre ses pieds sur la table basse, se recouvrir d'un gros plaid et s'empiffrer de Curly, pour certaines cela demande une grande forme d'abandon.


5- Ayez le dernier it-bag :

Kesako ? Mais enfin vous vivez dans quel monde, ce n'est pas possible, vous ne savez pas ce qu'est un it-bag ? Mais depuis quand n'avez vous pas parcouru un magazine féminin bordel ! Excusez-moi, je m'emballe (pourtant j'ai bossé le lâcher-prise). Le it-bag c'est le sac à main du moment, celui que les stars portent cette saison, celui que tout le monde doit donc avoir. Ce sac à main va vous permettre d'afficher, que dis-je de crier, votre féminité à la face du monde et votre valeur sociale aussi. Oui, parce qu'un it-bag coûte au moins le SMIC. Ben quoi une voiture c'est bien plus chère, comment croyez-vous que les hommes exhibent leur virilité !



Alors oui ces magazines n'ont pour but que de nous faire rêver, nous amuser et nous divertir mais s'ils pouvaient éviter néanmoins de trop nous abrutir ce serait bien.

Ce qui est gênant, ce n'est pas tant le choix des sujets (si je vous assure, les femmes sont un peu plus complexes que ce que montrent les magazines) mais la manière dont ils sont traités. Beaucoup d'articles sont en fait des publicités déguisées, la pression financière des annonceurs sur les contenus étant vraisemblablement très importante.

Une petite pensée pour Causette, un magazine féminin bien (trop) différent évoqué dans un précédent post.

Allez, la prochaine fois, je vous parlerai de l'intérêt de lire la presse people...mais si.


lundi 25 mars 2013

Cindy Crawford pour C&A, je ne m'y fais pas !

Oui, je sais bien que c'est la seconde fois que Cindy collabore avec C&A mais c'est plus fort que moi, je ne m'y fais pas. Je me souviens encore de ma réaction lorsque j'ai découvert pour la première fois l'affichage publicitaire dans le métro en automne dernier, Cindy présentait alors la collection automne/hiver. Je me suis dit mince alors cette nana qu'est-ce qu'elle ressemble à Cindy Crawford...jusqu'à son grain de beauté et puis mes yeux se sont posés en bas de l'affiche "Cindy Crawford at C&A". J'en suis restée coi.

Top model superstar dans les années 80/90, elle a été photographiée par les plus grands pour les couvertures des plus importants magazines de mode. Son visage et son corps tous deux sublimes ont fait le tour du monde et pourtant c'est avec la marque néerlandaise vieillote et ringarde qu'elle a décidé de s'associer pour lancer sa ligne de vêtements. Mais quelle curieuse collaboration !

La nouvelle campagne publicitaire, tout comme la première est classe mais ne fait pas rêver. Certes, à 47 ans, Cindy est toujours aussi magnifique mais la ligne de vêtements semble assez simple et sans grande originalité. Il suffit d''ailleurs de consulter la boutique en ligne de l'enseigne pour s'en rendre compte. 

L'art de porter le blazer et le blouson avec Cindy, Oh oui !
Et sans Cindy...ah oui.




La chemise en denim est plutôt sympathique sur Cindy.
Mais sur Martine (appelons là ainsi), elle devient une vulgaire chemise en jeans.




Et que dire de cette robe ultra sexy sur Cindy (mini en plus).
Et totalement mémère sur Martine, qui a vraisemblablement les jambes beaucoup moins longues que Cindy !


Bon, vous vous dites, que je suis mauvaise langue et absolument pas objective. Ce n'est peut-être pas faux. Alors je me suis rendue dans un C&A à Paris afin de juger de plus près de cette collection.

Seul un petit portant était consacré à la ligne Cindy Crawford. Essentiellement composée de basiques, la collection est très colorée (jaune citron, bleu électrique), les matières sont fluides. Rien d'extravagant donc, mais des tenues que l'on pourraient qualifier de "portables". Les prix sont d'ailleurs très raisonnables à l'instar de ceux généralement pratiqués par C&A  J'ai essayé le blazer,  le top printanier et le pantalon cintré (cf 1ère photo). Ma foi, les coupes sont plutôt réussies, on est loin des vêtements mal ajustés et démodés proposés généralement par l'enseigne. Le blazer et le pantalon tombent assez bien, le top est agréable à porter.

Alors, je dis pourquoi pas... sauf que... le glamour de Cindy chez C&A, je ne m'y fais pas !


vendredi 22 mars 2013

Sourcils au poil

Hier alors que j'étais dans la file d'attente à la pharmacie, (non, je ne m'apprêtais pas à acheter un énième produit anti-poux), je me suis retournée et j'ai croisé le regard d'une femme d'une quarantaine d'années. Comment vous dire, elle avait quelque chose d'étrange, une expression figée, un air ahuri. Son visage semblait vouloir dire en permanence "hein ?" ou "hein !". C'était tellement surprenant que par mimétisme, j'ai adopté la même attitude, j'ai levé mes sourcils et...c'est là que j'ai compris. Elle avait totalement loupé son épilation des sourcils, après le burlesque, voici venu le "sourcilesque" !
                                                   
C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que je me suis toujours refusée à toucher à ma pilosité faciale (heureusement, je n'ai pas de moustache !). Car à moins d'aller chez l'esthéticienne (et encore on n'est pas à l'abri d'un massacre) il me semble très compliqué de s'épiler correctement les sourcils. On arrache 1 poil sur le sourcil gauche, puis 2, puis 3, puis 4...., on fait de même sur le sourcil droit, puis on se rend compte que ça ne donne pas pareil alors finalement on réattaque le sourcil gauche puis on rééquilibre le sourcil droit...et on se retrouve en moins de deux avec des sourcils totalement asymétriques inégalement clairsemés voire une ligne rachitique. Ça sent le vécu, me dites vous, et bien disons que j'ai longuement "réflexionné" (veuillez comprendre flippé) avant de décider que je ne céderai pas aux sirènes de la beauté esthétique. Et puis, on a assez de poils à gérer comme ça si en plus il faut aller pinailler sur le dessus des yeux !

J'ai donc, vous l'aurez compris, le sourcil naturel mais je vous rassure pas le mono-sourcil à la Frida. Vous voyez ?

Non, pas Frida oum Papa d'Annie Cordy, l'artiste interprète belge !

Mais Frida Kahlo, l'artiste peintre mexicaine !
Ah il faut être "culturé" pour lire ce blog, vous voilà prévenus.

Pour éviter cela donc, je traque avec ma pince à épiler les quelques jeunes pousses qui viennent se loger entre les 2 sourcils. Et puis j'ai la chance d'avoir les sourcils pas trop mal dessinés et plutôt disciplinés. Mais enfin, on ne m'a jamais dit non plus "T'as de beaux sourcils, tu sais".

En tout cas, mes sourcils ne plairaient très certainement pas à
Cristina Cordula l'artiste relookeuse brésilienne d'M6, (c'est un blog culturel ici je vous l'avais dit et très cosmopolite en plus !) qui, soit dit en passant, a quand même un peu les sourcils en forme de spermatozoïde mais, enfin, ce n'est pas moi la spécialiste.

Elle me crierait très certainement dans les oreilles "Mais ma Chériiiiie, c'est pas possible, ton sourcil c'est la forêt Amazonique, tou ne peux pas rester comme ça !"

En fait, c'est un peu comme mes poils de pubis. Ouh la la, vous trouvez la transition assez difficile. Je m'explique : je garde ma touffe au minou tout en la maîtrisant et je fais de même avec mes sourcils, finalement je suis assez cohérente comme fille.

Mais, revenons à notre ébaubie de la pharmacie. On ne peut pas faire n'importe quoi avec ses sourcils. Il faut veiller, à mon sens, à respecter plus ou moins leur ligne naturelle. Et puis à trop les ratiboiser, il peut arriver que les sourcils opprimés finissent par se venger et ne plus repousser. Oui, j'en ai croisé des bonnes dames qui en guise de sourcils arboraient un arc de cercle au crayon.

En plus, la mode est désormais aux sourcils majestueux épais et fournis. On savait déjà que certains hommes turcs se faisaient greffer des moustaches et bien, il paraît que certaines femmes américaines se font greffer leurs poils de jambes au dessus des yeux. Si ! Le prix de cette petite fantaisie est entre 4 500 et 6 800 euros selon la densité recherché. Sachant qu'en plus ces poils vont continuer leur croissance de poils de jambes...il y a de quoi sérieusement sourciller.



lundi 18 mars 2013

La crise des 8 mois...depuis des mois !

"Je REviens", "J'arriiiiiiiiiiiiive" telles sont mes supplications quotidiennes !
A bientôt 6 mois, ma Pepette me fait depuis des mois la fameuse crise des 8 mois (l'angoisse de la séparation).

Quand je me déplace dans l'appartement, elle ne me quitte pas des yeux comme si elle avait peur que je disparaisse et je ne peux plus sortir de la pièce sans qu'elle ne se mette à pleurer. Enfin, si ce n'était que la pièce, croyez-moi bien, je ferais abattre toutes les cloisons mais c'est plus compliqué que cela, il suffit que je ne sois plus dans son champ de vision pour qu'elle panique et hurle. Alors, pour nous ménager elle et moi, je la traîne inlassablement avec son transat dans les moindres recoins de notre appartement ou bien je la garde des heures dans mes bras son bassin calé sur ma hanche droite où je vais d'ailleurs pouvoir bientôt, à ce compte là, me faire tatouer "A Pepette pour la vie".

Pour l'intimité, il faudra repasser. Mes pauses pipi déclenchent déjà une crise de larmes alors pour les gros besoins, il est nécessaire d'employer les gros moyens. Je l'installe dans les toilettes et je la laisse me contempler déféquer, oui, on est bien peu de choses. Même moi je ne lui inflige pas la réciproque, dès que je la voie qui commence à rougir, se contracter et pousser, je détourne la tête, pour lui permettre de se soulager en toute discrétion.

Lorsque je veux prendre ma douche et qu'elle est réveillée, je suis contrainte de la mettre dans la salle de bain. Et il est impossible d'envisager de paresser sous l'eau. Le fait que je reste trop longtemps cachée par le rideau de douche l'inquiète et ce, bien que je sorte régulièrement la tête en pépiant des "Coucou" . Elle pense sans doute que je peux m'échapper par une porte dérobée, une sortie secrète intégrée dans le carrelage mosaïque, que sais-je...?

Nous habitons un duplex et ce n'est absolument pas fonctionnel avec un bébé ou un enfant en bas âge. Sans parler de l'aspect insécurité des escaliers (qui certes me permettent de conserver un fessier tonique), avec un Duplex on passe son temps à gueuler : "Tu pourras descendre la crème", "il faut arrêter le four en bas ça doit être cuit", "Qu'est-ce que tu dis ?", "Je crie parce que tu ne m'entends pas !"...Et bien en plus maintenant quand je suis à l'étage et que la Pepette est restée en bas, je tape du pied sur le plancher, je joue les majorettes et pousse la chansonnette pour qu'elle me localise et cesse ses râles plaintifs...en vain !

Non contente que je sois présente à ses côtés, il faudrait également que je gazouille en permanence avec elle. Dès que je m'assois et que je sors le PC portable pour bosser ou alimenter ce blog, la Pepette considère que je suis inoccupée voire sous-occupée et exige à grands cris que je la prenne dans les bras. J'ai bien essayé de la laisser pleurer, vous pensez bien, mais elle prend en quelques secondes une couleur lie-de-vin, suffoque et s'étouffe...et c'est moi ensuite qui panique.

Enfin je ne comprends pas pourquoi elle réclame ainsi en permanence mes bras et a si peur que je me volatilise. Je ne l'ai pourtant jamais abandonnée. Bah tout au plus 40 secondes, lorsque l'autre jour dans un magasin de puériculture, je me suis rendue compte que j'avais accidentellement échangé sa poussette avec une de celles qui étaient mises en vente !

Je devrais me réjouir qu'elle me porte une telle dévotion et autant d'amour. Son frère, à mon grand désespoir, ne jurait sa première année que par sa tétine et son biberon et me dédaignait totalement. Me voilà en quelque sorte à présent comblée...enfin une petite place en crèche ne serait pas de refus quand même...


mercredi 13 mars 2013

Il était une fois "Belle et Bête" de Marcela Iacub

J'ai lu d'une traite sans déplaisir et sans ennui les 120 pages de "Belle et Bête". A mon humble avis, celui d'une petite lectrice de base ni cochonne, ni gaucho(nne), c'est plutôt intelligent, drôle, déjanté...bref, j'ai bien aimé.

Cette autofiction à mi-chemin entre le conte et la fable ne méritait pas à mon sens d'être autant fustigée. Certes, elle serait passée totalement inaperçue si le personnage principal n'était pas DSK (qui n'est jamais cité d'ailleurs) et finira sans doute très vite aux oubliettes. Mais enfin, si on occulte son sujet, le style me semble digne d'intérêt.

L'écriture est étrange voire dérangeante, très originale et audacieuse. La métaphore porcine présente tout au long du livre pourrait en lasser plus d'un. Il est effectivement inutile de poursuivre la lecture au-delà de la 4ème de couverture, si vous n'arrivez pas à coller aux délires porcins de l'auteure.

Morceau choisi :

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Le synopsis en deux mots :
Marcela Iacub raconte sous une forme métaphorique sa passion amoureuse (sept mois environ) pour celui que l'on pourrait appeler le "serial fucker" (ouais ça en jette !).

Le livre est basé sur l'ambivalence qui existe en chacun de nous (notre côté clair et notre côté obscur). DSK est mi-homme (intelligent mais peu intéressant, lâche, insensible, antipathique et très égoïste) et mi-cochon (soumis à une folie lubrique qui le pousse à baiser toutes celles qui passent belles ou moches d'ailleurs qu'importe).

Le dédoublement permanent entre l'homme et la bête fonctionne très bien.

Le cochon est magnifié tout au long du récit tandis que l'homme qui cohabite avec lui est dévalorisé, bassement méprisé :


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Amateurs de fesses et de poils, passez votre chemin, vous serez très déçus : pas d'acte sexuel, pas de pornographie...


Toutes les scènes charnelles sont décrites de manière allégorique, onirique et fantastique.


Même la plus cruelle et sordide d'entre elles :
Oui, c'est assez terrible ! Fiction ou réalité ? Fantasme ou métaphore ? La violence fut-elle psychique ou physique ?

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Sous les traits du cochon, Marcela Iacub rend le protagoniste plutôt sympathique et attachant. Il est alors disculpé, devient une victime, une victime de ses pulsions porcines. C'est d'ailleurs cette "théorie" qui peut laisser amères certaines d'entre nous. Dédouaner ainsi ce jouisseur violent non seulement parce que le malheureux est gouverné par son cochon mais aussi parce qu'il est le pantin/caniche de l'héritière qui lui sert de femme, peut sembler un peu facile et même malsain.



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N'en déplaise à certains, ce livre est selon moi, avant tout ...le déballage médiatique et les soi-disant fins commerciales, une déclaration d'amour à un homme sans doute incapable d'amour.



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